Hello !
Hauts les coeurs ! Nous sommes en Février ! Parce que non seulement Janvier est en général LE mois qui me fiche le bourdon tant il est long et gris mais alors cette année ce fut le pompon sur les poires, le sucre sur la cerise...le cocotier de la loose ! Des soucis de santé suivis d'un petit coco de derrière les fagots m'ont laissée avec l'énergie d'un pachyderme neurasthénique et un mojo couture proche du néant !
Si j'ai tout de même fini le manteau que je vous ai présenté dans mon article précédent (voir) , je n'ai ensuite cousu que des petites choses simples, pour le plaisir (et pour économiser le pseudo neurone bien ébranlé lui aussi )
Voilà la force de la couture, elle te permet d'alterner du costaud, du technique sur lequel tu baves de concentration et dont tu sors mû d'une énergie nouvelle : Yesss, I did it ! Et des petits projets tranquilles, sans prise de tête mais non moins gratifiants.
Je me suis donc remise à la couture de vêtements avec un projet sympathique et pas très compliqué : le sweat IDA de La Maison Victor ( paru dans le numéro Sept/oct 2021)
D'un niveau 2/4, il ne nécessite que peu de compétences techniques si ce n'est la maitrise de la couture de tissus extensibles.
La partie la moins fun de ce projet fut le décalquage du patron : Allez distinguer les repères et formes à suivre dans ce dédale de lignes multicolores qui se croisent, se superposent, se ressemblent quand vous n'avez pas vraiment les yeux en face des trous ! J'ai préféré passer les pièces de mon patron au feutre rouge avant de le décalquer, pour éviter la bourde que je sentais venir.
J'ai décalqué mon sweat en taille 38 ( pour mon 40 du commerce) normal pour un modèle La Maison Victor.
J'avais en stock un coupon de ce sweat léger texturé à rayures grises et blanches. Il était un peu juste niveau tenue, voilà pourquoi j'ai choisi d'utiliser une chute de molleton fin pour y couper le col. Et puis un petit contraste n'était pas plus mal esthétiquement.
Les poignets et la bande du bas ont été coupés dans un morceau de bord côtes (du stock lui aussi).
L'assemblage du pull a été fait à la surjeteuse excepté pour la mise en place de l'empiècement du col qui nécessite de la précision. Cette couture a donc été réalisée à la machine, puis surjetée.
Qui dit rayures dit....raccords des manches et des côtés du vêtement ! Pas de grosse difficulté à ce niveau là, il suffit de bien se repérer lors de la découpe du tissu puis d'ajuster légèrement à l'assemblage si besoin.
Ida est un sweat casual et loose ! Je dirais même très loose pour ce qui est des manches ! Bon, faut pas pousser là, on va peut être retoucher un peu les manches et l'emmanchure avant d'être noyés dans les rayures !
Pour obtenir ces manches, qui sont 5 centimètres moins larges que sur le patron proposé, j'ai commencé par remonter le bas de l'emmanchure de 2 bons centimètres sur mon patron (en reproduisant la même courbe de bas d'emmanchure mais 2 cm plus haut sur les pièces devant et dos : A et B !) Modification qu'il faut ensuite poursuivre sur les manches C que j'ai ici réduites de 2 centimètres de chaque côté depuis le haut, jusqu'en bas.
Les manches sont encore suffisamment larges et bouffantes au niveau des poignets. Pour faciliter l'assemblage des poignets, je dispose 4 épingles sur mon bas de manche, de telle sorte qu'elles séparent le bas de manche en 4 parties égales et je fais de même sur ma bande de poignet.
Je place ensuite la bande de poignet sur le bas de manche et je fais correspondre les épingles et la couture d'assemblage. Si nécessaire j'en ajoute quelques unes supplémentaires en tendant régulièrement le poignet pour l'amener à la dimension du bas de manche.
Si à ce stade, j'assemble directement à la surjeteuse pour la plupart des sweats, ici, vu l'ampleur du bas de manche, je réalise une couture à points allongés à la machine à coudre afin de répartir harmonieusement le tissu. (je bâtis en quelque sorte)
Le surplus de tissu bas de manche /poignet étant bien régulier, je peux alors le surjeter.
Pour fermer le col, j'ai choisi de coudre des boutons. J'ai utilisé des boutons à recouvrir, c'est long et pas folichon à recouvrir mais le rendu est pro, j'aime beaucoup.
Pour obtenir de jolies boutonnières qui ne gondolent pas, j'ai utilisé une boutonnière pour point tricot de ma machine.
Voilà un sweat comme je les aime ! Confortable, avec une touche originale apportée ici par le col. Pour une version ultérieure, il est probable que je réduise encore un peu l'ampleur des manches mais tel quel, j'aime beaucoup ce sweat Ida !
Il accompagnera un jean noir les jours de flemme vestimentaire et risque donc d'être porté assez souvent !
C'est à nouveau un modèle qui ne m'avait pas fait rêver à l'achat du magazine mais au final, ce serait un plaisir que de coudre une seconde version. D'ailleurs la mini a reluqué mon sweat avec un intérêt non dissimulé !
Modèle : Pull Ida La Maison Victor (édition Sept/oct 2021)
Du 34 au 56, Niveau : 2/4
Fournitures : 1,30 de sweat léger texturé, une chute de molleton pour le col, bord côtes, boutons à recouvrir.
Technique : coudre des tissus extensibles. Un peu de précision pour l'assemblage du col.
Modifs : j'ai repris l'ampleur des manches sur 5 cm
Mon avis : J'aime ! A refaire !
Bonne fin de semaine à vous !
Moi qui be suis pas adepte des sweats le tien me fait de l'œil. J'aime beaucoup le tissu rayé et sa jolie couleur toute douce. J'aime le col d'une couleur différente et les manches feminisées par leur ampleur.
RépondreSupprimerBelle réussite
Merci Pascale ! C'est vrai que le choix des tissus donne bien souvent tout le style d'un vêtement !
SupprimerJalyla
RépondreSupprimerLe plastron de ce sweet est fort réussi, les coutures d'angle sont parfaites. Mais les épaules tombantes, je trouve cela très joli sur les autres, mais sur moi je n'ai jamais pu m'y habituer.
Merci ! Aaaah mais je me suis appliquée pour que les angles soient nets, un défaut placé à cet endroit aurait été fatal à mon sweat, je ne l'aurais jamais porté persuadée qu'on ne verrait que le défaut ! :)
SupprimerEn effet, sur la photo du magazine il n'a rien d'attirant ce sweat. En revanche,ton interprétation est superbe. Le plastron blanc lui apporte beaucoup de fraîcheur et ta façon de porter le col ouvert est très flatteuse.
RépondreSupprimerMerci ! En fait, c'est le col qui avait attiré mon attention, j'aime les cols camionneurs ! après, c'est vrai qu'il fallait quelques adaptations par rapport à la photo du magazine pour que ça me plaise !
SupprimerJe suis bien d'accord ta réalisation est autrement plus jolie que la photo de la revue, peu inspirante.. Comme quoi!
RépondreSupprimerBravo et je te souhaite de retrouver ton énergie et bon moral. Moi aussi le mois de janvier me file le bourdon.. Mais les journées rallongent et on commence à entendre les oiseaux gazouiller, signes du printemps qui se rapproche..
C'est gentil, merci Falbala ! J'attends le printemps avec impatience, mais oui, les jours qui rallongent font déjà du bien :) !
SupprimerTa version est très féminine, je trouve et j'aime bien les manches amples.
RépondreSupprimerJe pose un regard neuf sur ce modèle qui avait interpellé une de mes filles, mais pas moi...
Bravo !!!
Merci ! Les manches amples apportent un petit plus c'est vrai, même si ce n'est pas toujours pratique à caser dans un manteau :) !
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